En tant qu’ex-astrologue devenu sceptique, titulaire aussi d’un master en histoire et philosophie des sciences, il m’est possible d’entrer plus dans le détail des problématiques (techniques, astronomiques, historiques, philosophiques, pratiques) et, surtout, de le faire sans volonté d’agresser le croyant. Ce qui m’intéresse ? La question de l’erreur en astrologie : peut-on rendre compte des différentes formes qu’elle prend en intégrant notamment la question des biais ? Peut-on la modéliser et rendre compte de cette manière de sa capacité à traverser les siècles et de sa persistance en ce début de XXIe siècle ? Je le pense.
Cette approche épistémologique intégrant la question technique (donc plus complète) oblige à modifier certains angles d’analyse, par exemple celui de la complexité. Contrairement à ce que m’a écrit récemment une astrologue, il n’y a pas besoin d’être stupide pour se tromper, c’est au contraire là que cela devient intéressant : comment peut-on se tromper tout en étant sincère et vigilant à la fois ?
Dans ce livre, je m’attaque donc à de nombreuses questions et « de l’intérieur », puisque j’ai pratiqué. Parmi celles-ci :
– Comment peut-on « sortir » de l’astrologie et devenir sceptique ?
– Dans quelles circonstances surprenantes (mais pas du tout mystérieuses) l’astrologie (puis les horoscopes) a-t-elle intégré la presse dans l’Angleterre des années 30 (80 ans seulement) ?
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