Questions posées dans le livre « Astrologie : la fin des mystères »

En tant qu’ex-astrologue devenu sceptique, titulaire aussi d’un master en histoire et philosophie des sciences, il m’est possible d’entrer plus dans le détail des problématiques (techniques, astronomiques, historiques, philosophiques, pratiques) et, surtout, de le faire sans volonté d’agresser le croyant. Ce qui m’intéresse ? La question de l’erreur en astrologie : peut-on rendre compte des différentes formes qu’elle prend en intégrant notamment la question des biais ? Peut-on la modéliser et rendre compte de cette manière de sa capacité à traverser les siècles et de sa persistance en ce début de XXIe siècle ? Je le pense.
Cette approche épistémologique intégrant la question technique (donc plus complète) oblige à modifier certains angles d’analyse, par exemple celui de la complexité. Contrairement à ce que m’a écrit récemment une astrologue, il n’y a pas besoin d’être stupide pour se tromper, c’est au contraire là que cela devient intéressant : comment peut-on se tromper tout en étant sincère et vigilant à la fois ?

Dans ce livre, je m’attaque donc à de nombreuses questions et « de l’intérieur », puisque j’ai pratiqué. Parmi celles-ci :
– Comment peut-on « sortir » de l’astrologie et devenir sceptique ?
– Dans quelles circonstances surprenantes (mais pas du tout mystérieuses) l’astrologie (puis les horoscopes) a-t-elle intégré la presse dans l’Angleterre des années 30 (80 ans seulement) ?

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Conférence : lecture numérique du ciel (Saint-Priest, 69)

[Ajout : un article paru dans le Progrès du matin]

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Je serai le 19 octobre à 18h30 à l’artothèque de Saint-Priest (69) pour donner cette conférence qui portera à la fois sur l’histoire des constellations et mon travail d’auteur via la question du numérique.

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Présentation :

Dans le ciel nocturne, bien malin qui peut définir les limites des constellations à l’œil nu, les premiers observateurs du ciel n’y ont pas réussi. En écho au thème de la fête de la science 2016 (le numérique, 8/16 octobre), on répondra à la question « dans quelle constellation situer un astre ? » en utilisant le logiciel d’astronomie Stellarium. Ce sera l’occasion de visualiser à la fois les constellations astronomiques et les signes astrologiques mais aussi les astérismes, ces antiques moyens de balisage du ciel.

La rencontre sera l’occasion de retracer l’histoire des constellations et se demander pourquoi et comment elles ont été délimitées officiellement en… 1930 seulement (par le français Eugène Delporte) afin d’harmoniser les différents catalogues d’étoiles des astronomes du monde entier. Pourquoi si tard et pourquoi ont-elles des formes si inattendues ?

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